L’Office du Tourisme, la Police Municipale et les Maîtres-Nageurs Sauveteurs tirent le bilan de cette saison 2024 en demi-teinte, avec une météo défavorable et des événements perturbateurs. L’Office du Tourisme résume bien cette saison...
La sécurité des usagers étant aujourd’hui la préoccupation principale, la commune a décidé de s’engager financièrement et matériellement dans un plan...
L'Office du Tourisme, la Police Municipale et les Maîtres-Nageurs Sauveteurs tirent le bilan de cette saison 2024 en demi-teinte, avec une météo défavorable et des événements perturbateurs.
L'Office du Tourisme résume bien cette saison estivale 2024 : contrastée.
Le bilan de l'OT : de gros pics de fréquentation malgré une saison relativement faible
Entre météo décourageante, élections et Jeux Olympiques, la station a connu un pic de fréquentation sur la semaine du 8 mai, mais a traîné à se remplir avant d'atteindre finalement des chiffres hauts en août (jusqu'à 70 000 personnes enregistrées sur certaines journées). L'arrière-saison, elle, a connu un taux de remplissage là encore relativement bas.
Côté visiteurs, les Allemands, Belges et Espagnols ont été bien présents sur la station. En France, dans l’ordre : les 40, 31, 33, 64 et 75 ont été les départements les plus recensés.
Bilan positif pour la Police Municipale
Le chef de la Police Municipale, Frédéric Descamps, rappelle une évacuation de Gens du Voyage installés illicitement sur la plaine des Bourdaines en juillet. Pour le reste, un départ "en douceur" sur la première partie de saison avec très peu de débordements.
"Retour à la normale en août avec son lot de problèmes de stationnement, quelques incivilités et, inévitablement, une verbalisation accrue. La fin de saison a été identique au début de saison, la météo n’étant toujours pas de la partie. Cependant, la police municipale, par sa gestion des marchés saisonniers diurnes et nocturnes, a tout de même constaté le maintien de leur fort taux de fréquentation."
Quelques chiffres clés : -61% d’accidents (dont vélo), -16% de nuisances sonores, -26% d’agressions physiques, -19% d’atteinte aux biens, -25% de différends de voisinage, -20% de procès verbaux. "Ces interventions moins nombreuses ont permis une augmentation du nombre de patrouilles et des Opérations Tranquillité Vacances (surveillance des maisons en l’absence des propriétaires)", se félicite Frédéric Descamps.
Pas de décès à déplorer sur les plages
David Treku, Policier Municipal et responsable de la sécurité des plages, rappelle l'allongement d'un mois de la surveillance des plages sur le mois d'octobre.
Côté interventions, "les statistiques sont stables". Aucun décès n'est à déplorer, mais deux grosses interventions sont à noter : chacune en dehors des horaires de surveillance et des zones de baignade.
Les Maîtres-Nageurs Sauveteurs notent une recrudescence des AVC.
"Les surfeurs sont de plus en plus nombreux", note David Treku, qui déplore "des tensions dans l'eau et des incivilités envers le sauveteurs".
Création d’une aide financière à l’obtention du BNSSA
Créativité et innovation pour faire face à la baisse des effectifs.
Comment organiser une surveillance des plages de qualité avec des ressources financières réduites et moins de Nageurs-Sauveteurs des CRS mis à disposition par l’Etat ? Telle est la problématique à laquelle est confronté la commune.
Trouver des solutions efficaces pour assurer la sécurité des plages
Au fil des années, et principalement en 2016, le nombre de semaines de surveillance des plages par les nageurs-sauveteurs CRS s’est vu réduit. Un problème pour la commune dont les plages constituent l’atout touristique majeur. Principales causes du retrait des CRS : l’Euro de Foot mais cela souligne le désengagement croissant de l’état.
Face à ce problème, les communes sont livrées à elles-mêmes. Un problème de taille pour Seignosse avec ses 4 postes de secours et 6 plages surveillées.
Un des principaux problèmes créé par le retrait des CRS réside dans le manque d’expérience : si les chefs de postes de secours sont très expérimentés, les équipiers sont quant à eux essentiellement de jeunes qui exercent quelques années avant de s’orienter vers d’autres voies professionnelles. Il est donc nécessaire d’avoir du personnel exerçant longtemps sur la commune.
Ainsi, lors de sa séance ordinaire du 5 juillet 2016, le conseil municipal a décidé de mettre en place un dispositif d’aide financière à l’obtention du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique (BNSSA) à compter du 1er septembre 2016.
Cela va permettre à la commune d’accompagner les jeunes seignossais dans l’obtention du (BNSSA) ce qui permettra de fidéliser du personnel tout en s’attachant des personnes qualifiées sur la commune. L’occasion également de proposer du travail saisonnier aux jeunes de la commune qui sont peu nombreux à exercer cette activité (alors même que le commune en recrute une quarantaine en saison). L’aide au BNSSA : Une opération gagnant-gagnant !
Une aide financière à l’obtention du BNSSA
La sécurité des usagers étant aujourd’hui la préoccupation principale, la commune a décidé de s’engager financièrement et matériellement dans un plan de formation en vue d’aider les jeunes (et moins jeunes) de la commune à l’obtention du BNSSA à concurrence de 500 €.
Ce dispositif d’aide permettra l’accès à un emploi saisonnier, de bénéficier d’un tutorat par un personnel qualifié et de participer aux sélections des Nageurs Sauveteurs organisées sur la Commune dans le cadre du stage mer.
En contrepartie, le bénéficiaire s’engagera à exercer son activité de nageur sauveteur sur les plages océanes de Seignosse pendant deux ans.
La volonté des élus étant d’associer la sécurité à la facilité d’accès à un emploi saisonnier pour les jeunes de la commune, aucune condition n’est associée à l’obtention de cette aide.
Pour obtenir toutes les informations utiles et nécessaires à cette demande d’aide au BNSSA, vous pouvez contacter la mairie au 0558498989 et David TRECU, responsable des plages de de Seignosse prendra contact avec vous..
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L'Office du Tourisme, la Police Municipale et les Maîtres-Nageurs Sauveteurs tirent le bilan de cette saison 2024 en demi-teinte, avec une météo défavorable et des événements perturbateurs.
L'Office du Tourisme résume bien cette saison estivale 2024 : contrastée.
Le bilan de l'OT : de gros pics de fréquentation malgré une saison relativement faible
Entre météo décourageante, élections et Jeux Olympiques, la station a connu un pic de fréquentation sur la semaine du 8 mai, mais a traîné à se remplir avant d'atteindre finalement des chiffres hauts en août (jusqu'à 70 000 personnes enregistrées sur certaines journées). L'arrière-saison, elle, a connu un taux de remplissage là encore relativement bas.
Côté visiteurs, les Allemands, Belges et Espagnols ont été bien présents sur la station. En France, dans l’ordre : les 40, 31, 33, 64 et 75 ont été les départements les plus recensés.
Bilan positif pour la Police Municipale
Le chef de la Police Municipale, Frédéric Descamps, rappelle une évacuation de Gens du Voyage installés illicitement sur la plaine des Bourdaines en juillet. Pour le reste, un départ "en douceur" sur la première partie de saison avec très peu de débordements.
"Retour à la normale en août avec son lot de problèmes de stationnement, quelques incivilités et, inévitablement, une verbalisation accrue. La fin de saison a été identique au début de saison, la météo n’étant toujours pas de la partie. Cependant, la police municipale, par sa gestion des marchés saisonniers diurnes et nocturnes, a tout de même constaté le maintien de leur fort taux de fréquentation."
Quelques chiffres clés : -61% d’accidents (dont vélo), -16% de nuisances sonores, -26% d’agressions physiques, -19% d’atteinte aux biens, -25% de différends de voisinage, -20% de procès verbaux. "Ces interventions moins nombreuses ont permis une augmentation du nombre de patrouilles et des Opérations Tranquillité Vacances (surveillance des maisons en l’absence des propriétaires)", se félicite Frédéric Descamps.
Pas de décès à déplorer sur les plages
David Treku, Policier Municipal et responsable de la sécurité des plages, rappelle l'allongement d'un mois de la surveillance des plages sur le mois d'octobre.
Côté interventions, "les statistiques sont stables". Aucun décès n'est à déplorer, mais deux grosses interventions sont à noter : chacune en dehors des horaires de surveillance et des zones de baignade.
Les Maîtres-Nageurs Sauveteurs notent une recrudescence des AVC.
"Les surfeurs sont de plus en plus nombreux", note David Treku, qui déplore "des tensions dans l'eau et des incivilités envers le sauveteurs".
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